Une grande part de la vie sociale se déroule en effet en mangeant et en parlant.
L’ouverture réduite de la bouche entraîne une gêne pour manger, se brosser les dents, bailler ou encore parler et rire.
La limitation de l’ouverture buccale est un handicap non visible, qui affecte considérablement la santé et la qualité de vie s’il n’est pas traité rapidement et de manière appropriée.
Trismus ou limitation de l’ouverture buccale ?
Le trismus désigne un état pathologique caractérisé par une difficulté à ouvrir la bouche et à bouger la mandibule. Le trismus s’accompagne souvent de spasmes (contraction musculaire brutale) et de douleur des muscles du maxillaire lorsque celle-ci est mise en mouvement.
Étiologies :
Les limitations d’ouverture buccale sont le plus souvent d’origine locale. Dans la majorité des cas, elles sont facilement rapportées à leur cause, en particulier lorsqu’elles sont dues à des lésions infectieuses en évolution (Cellulite, ostéite, stomatite et pharayngite, parotdite, arthrite, thrombophlébite, Accident d’éruption de la dent de sagesse, L’atteinte musculaire, L’atteinte de l’articulation temporo-mandibulaire), à des traumatismes ou des gestes chirurgicaux récents. En l’absence de telles étiologies, une cause tumorale doit être recherchée.
Les étiologies générales sont plus rares et, parmi celles-ci, les limitations d’ouverture de bouche médicamenteuses sont les plus fréquentes, sans négliger la possibilité exceptionnelle du tétanos
Traitement :
On doit traiter ma cause en premier lieu, puis les symptômes avec des infiltrations d’anesthésie locale, un traitement médical à base d’antalgique, myorelaxant …
Sans oublier la physiothérapie qui est fondée sur la rééducation maxillo-faciale et la mécanothérapie, aidée par d’autres techniques comme la thermothérapie. Cette rééducation vise à rétablir le fonctionnement normal du complexe articulaire et l’équilibre des muscles qui interviennent tant dans la mastication que dans la mobilité du visage, de la langue et du rachis cervical.
