Symbole et objet indissociable du personnage médical, le stéthoscope est partout présent dès qu’il s’agit d’évoquer le domaine de la Santé, des lithographies du XIXème illustrant de théâtrales scènes de consultation jusqu’aux logos actuels des pages Santé des magazines.
Biographie :
René Laënnec est né le 17 Février 1781 à Quimper. Sous l’impulsion de son oncle médecin, il débute ses études de médecine alors qu’il n’a pas quinze ans, et s’engage ensuite dans le corps de santé des Armées. A partir de 1801, il perfectionne ses connaissances dans les Ecoles parisiennes, et développe le concept de diagnostic anatomoclinique qu’il expose dans ses propres conférences. Il est nommé Docteur en 1804.
Fort d’une notoriété croissante, médecin très courtisé, il fonde plusieurs revues médicales.
Sa soif de découverte s’étanche dans de multiples domaines, depuis la pathologie pulmonaire bronchectasique jusqu’aux maladies ischémiques et anévrysmales, en passant par la cirrhose hépatique et la tuberculose.
Ironie du sort, il est lui-même atteint de cette dernière, qui le contraint à diminuer son activité.
En 1826, le bacille l’emporte dans son manoir près de Douarnenez.
-L’on raconte qu’en 1817, Laennec, au chevet d’une patiente, a l’idée de rouler en cône un cahier, afin d’amplifier les bruits cardiaques.
Satisfait de cette ébauche d’amplificateur, il perfectionne ce «stéthoscope», d’abord en collant le papier, puis en utilisant le bois comme matière première. Laennec aurait adapté le cylindre d’un hautbois aux fréquences sonores cardiaques.
Il fait état de son invention et des multiples découvertes qu’elle autorise dans son fameux traité de 1819 sur l’auscultation et le diagnostic cardio-pulmonaire.
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